Dépendance affective et Perversion narcissique

Dépendance affective et perversion narcissique, quels sont les liens invisibles qui unissent ces dysfonctionnements ?

Pourquoi la dépendance affective peut-elle apparaître comme une forme de narcissisme ?

C’est peut-être un sujet qui vous interroge, voici donc quelques points pour en résumer les caractéristiques.

Quelques rappels sur le dépendant affectif et ses variantes ?

Ce mode de fonctionnement relationnel excessif va prendre la forme d’un comportement anxieux ou évitant.

Le mode de dépendance anxieux va placer sa figure d’attachement au sommet de sa pyramide relationnelle, en somme sa priorité affective, se laissant influencer par une tierce pouvant s’avérer toxique.

Pendant que le dépendant évitant aura une vision relationnelle horizontale et portera des masques pour s’adapter à ses interlocuteurs, il sera facilement manipulable, attirant ainsi les relations toxiques diverses.

Vous aurez peut-être compris que ces deux dépendants différents sont en fait victimes de leurs propres logiciels internes.

Ils s’oublient au profit d’un ou de plusieurs, leur bonheur est conditionné par celui que lui apporte l’autre (ou les autres)

En somme le dépendant est victime de ses propres blessures ?

Effectivement se pensant dans la justesse de ses croyances (erronées) il va multiplier les expériences avec comme prédisposition de reproduire encore et toujours les mêmes schémas de protection inconscient (de fait).

Dans sa fougue romantique le dépendant anxieux, le cœur battant au rythme de son autre, aura cette conviction d’être dans le juste et la vérité, qui n’est que la sienne en réalité.
Il sera dévoué corps et âme pour protéger son couple de l’intérieur et de l’extérieur, quitte à se négliger lui-même.
Pouvant accepter des situations d’exclusion ou de ghosting, voir de violence psychique ou physique.
Sans en avoir conscience dans l’instant il porte cette souffrance au quotidien.

Le dépendant évitant sera quant à lui un sauveur pour son entourage.
Tout ou presque étant au même niveau dans ses relations, il n’existe qu’au travers d’elles puisqu’il se connait peu.
Etant capable de se mettre à distance de ses émotions le silence ou la fuite sont ses armes de protection de prédilection.
Ce sont des outils puissants de déstabilisation des autres.
On peut le classifier dans la catégorie des personnalités « passif-agressif« .

Cependant à terme il aura tendance à somatiser ces comportements.
Sans relier à ses émotions ses ressentis il en souffrira physiquement et psychiquement.

Comment peut-on comparer un attachement anxieux avec du narcissisme ?

Il convient de dire que l’anxieux fera tout pour préserver son couple.
En conséquence si danger de conflit voir séparation il y a, celui-ci mettra en fonctionnement tout stratagème utile pour la sauvegarde amoureuse.

Se croyant dans la justesse de son jugement il pourra souffrir d’une complète incompréhension de la situation, victime d’une injustice terrible.

De tentative de manipulation à réaction nerveuse épidermique, il fera tout, et même contraire à tous ses principes d’idéal amoureux pour sauver son couple, et ainsi se sauver.

Et c’est là ou la résultante de ce comportement va s’apparenter à de la perversion narcissique.

A cette nuance non négligeable que le pervers est pleinement conscient de ses actions, qui sont malveillantes et ont pour objet le pouvoir et la domination.

Le dépendant vit dans ses peurs, et veut juste Aimer et être aimé, mais ne s’aime pas suffisamment lui-même.
Il a un besoin compulsif de cette nourriture affective.

Et l’attachement évitant dans tout cela ?

L’évitant cherche quant à lui à contrôler l’image qu’il reflète aux autres, il porte des masques qui l’empêchent de se connaître lui-même.
Or lorsqu’il se sent en danger dans son intériorité qu’il ne connait pas, ses réactions seront de se mettre à distance de ses émotions, mais aussi de ces personnes réveillant en elle des blessures.

Il pourra mentir à son conjoint pour couvrir ses multiples facettes, avec tendance à la victimisation.
Jouant ainsi plusieurs personnages pour satisfaire aux besoins de tous.
Habit de caméléon de peur du rejet (construction de l’enfance).

C’est à ce moment que la fuite, le ghosting sont des armes dégainées et ont un impact bien souvent destructeur sur un conjoint désarçonné.
Ces souffrances sont peut être plus destructrices encore qu’avec un pervers narcissique puisque profondément inattendues.
Et la dissonance cognitive qui peut s’en suivre finir de placer le conjoint dans une situation de perte complète de repères (ex : je t’aime mais laisse moi).

On peut cependant déterminer que le pervers aura comme arme de prédilection le silence, sorte de chantage affectif, car dans ce type de comportement rien n’est laissé au hasard, et le maintien de l’emprise l’objet de la manipulation.
Le gashlighting est aussi parfaitement employé (manipulation des pensées).

Alors que le dépendant emploiera la fuite comme une forme échappatoire à des peurs inconscientes, mais que les conséquences sont tout autant traumatiques.
Il est de fait un « passif-agressif« .
Malgré tout il est conscient du mal que cela augure à l’autre.

Quoiqu’il en soit ce dépendant ne s’aime pas non plus, plus précisément ne sait pas comment s’aimer, et vit de souffrances insidieuses.

Mais alors ces comportements n’auraient ils pas une même origine ?

Dépendance affective et Perversion narcissique peuvent trouver une même source dans l’enfance.
Il est exact de dire qu’ils peuvent naître d’une même blessure originelle.

Les attachements dysfonctionnels de l’enfance, couplés à d’autres faits tels que la présence dans la parentalité de pervers ou de dépendant, aura une influence conséquente sur l’orientation que prendra l’enfant.

Pouvant avoir été porté comme « unique », il aura parfois développé une impression de supériorité ou au contraire une envie de révolte.

Et donc chacun pourra se diriger vers deux chemins distincts.

Le premier assoir sa supériorité et délayer sa souffrance sur une tierce, voir dans son environnement relationnel (pervers).
Le second s’effacer au profit des autres de peur de l’abandon ou du rejet (dépendance).

La différence est donc subtile puisque le pervers agit pour ne pas perdre son emprise, le dépendant pour ne pas perdre le contrôle.

Etant le fruit de ces blessures émotionnelles si invalidantes, un thérapeute ne peut ni ne doit porter jugement de ces comportements.

C’est pourquoi je vous accueille dans la simplicité de la vérité des faits, sans crainte pour vous.

Vous pouvez dés à présent prendre contact avec moi afin de vous accompagner pour sortir de ces schémas réducteurs de Vie.

Pour ne plus avoir dans votre couple de comportements toxiques qui nuisent à votre relation.
Pour que vos comportements à travers votre dépendance affective ne s’apparentent plus à de la perversion narcissique, changez maintenant.

Rédacteur : Stéphane C
Psychopraticien utilisant la sophrologie et les soins énergétiques.
Spécialisé dépendance affective, séparation, souffrance amoureuse, deuil
Langon – Bordeaux – Gironde
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