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Le triangle de Karpman, jeu de rôle grandeur nature, et non pas « drôle ».

Et comment sont distribués les rôles dans ce triangle dramatique de Karpman ?

Êtes-vous Sauveur ? Bourreau ? ou Victime ?

C’est un thème intéressant à étudier et peut être vous reconnaîtrez vous dans l’un de ces jeux d’acteur (inconscient).

D’où vient ce concept ?

Le triangle de Karpman (du nom de Stephen Karpman, psychiatre, ayant créé ce concept) est en quelque sorte un jeu de rôle, ou jeu psychologique, qui régit le contexte relationnel entre deux individus.
C’est un comportement inconscient qui peut se mettre en place entre deux interlocuteurs, dans quelque environnement que ce soit (professionnel, amical, familial).
Il est le reflet des attentes de l’un envers l’autre, des manques créés par les blessures d’enfance ou de vie, nécessitant d’être comblées affectivement ou socialement.
On reconnait ce triangle par l’aspect interchangeable de cette mécanique comportementale, ou chacun va être successivement sauveur, bourreau ou victime.

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Qui prend le rôle de sauveur ?

C’est une personne qui a tendance à vouloir aider une victime.
Souvent lui-même victime dans son passé, il pense vraiment pouvoir aider les autres en faisant les choses à leur place et détenir la vision correcte.
Prenant le rôle de mentor, considérant être mieux informé et armé face à la difficulté, il engendre de la dépendance, mais lui-même n’a pas réglé ses propres problèmes.
Il s’occupe de la vie des autres avant de guérir ses propres blessures, avec une tendance au sacrifice.
Son égo étant rassuré, il se sent utile, cela pouvant inciter à créer des dettes morales.
Être heureux quand il est seul lui est difficile, car il se met face à sa propre personne et ses propres blessures.

Mais le bourreau alors il a le mauvais rôle ?

Appelé également « persécuteur » c’est effectivement le mauvais rôle.
La personne va utiliser sa force, son emprise, son statut pour attaquer, critiquer la personne qu’il jugera responsable de sa frustration ou de ses problèmes.
Il peut être motivé par son instinct de domination ou besoin d’autorité.
Il peut être un conjoint toxique, un parent normatif, un adolescent rebelle.
En inspirant la peur il veut gagner le respect et l’écoute.
Dans le cas d’une relation avec emprise (donc toxique) dans le couple, la famille, ou en milieu professionnel, la proportionnalité de l’alternance des rôles de ce triangle dramatique de Karpman sera déséquilibrée.

La victime l’est-elle vraiment ?

Avant de débuter je précise ici qu’il s’agit d’un rôle et non d’un fait (agression, traumatismes.)

Ayant une tendance à rendre les autres responsables de ses malheurs, la victime (rôle) a la sensation d’être impuissante et de subir ses évènements.
Les pensées négatives reviennent régulièrement, et l’échec sera justifié par des faits extérieurs, se dédouanant ainsi de sa propre responsabilité.
Afin d’engendrer la compassion à son profit, elle se pose en victime, et en tire le bénéfice en attirant l’attention de la ou des personnes ciblées.
On retrouve dans ce cas l’enfant soumis à sa figure d’attachement ou le parent dépassé.

JE FRANCHIS LE PAS POUR SORTIR DE CE TRIANGLE

Qu’en est-il d’une relation toxique avec un pervers narcissique et de sa position dans le triangle ?

La relation avec un pervers narcissique est moins dynamique, le persécuteur n’occupera que plus rarement le rôle de victime (selon sa stratégie), et sa victime très peu celui de bourreau qu’elle ne supporte pas.

En effet celui-ci, bourreau compulsif, se posera en victime de son partenaire pour maintenir son emprise uniquement lors d’épisodes de rébellion, tandis que sa victime ressentira un grand malaise, une grande culpabilité en prenant la position de bourreau.
Habituée à la position de sauveur elle reviendra rapidement à cette position pour ne plus culpabiliser, et laisser ainsi le bourreau poursuivre impunément son œuvre de manipulation.

C’est malheureusement en partie à cause de cette mécanique triangulaire qu’il est très difficile de quitter une personne perverse sans accompagnement.

Pour résumer, pourquoi un tel mécanisme se met en place ?

C’est un mouvement dynamique ou les positions alternent selon les besoins de chacun.

Il exprime la recherche d’une reconnaissance affective ou sociale, où nous tentons de transférer nos besoins sur l’autre.
Or nous ne pouvons exiger de personne la guérison de nos propres manques intérieurs, qui ne peuvent être pris en charge que par nous même.

C’est un triangle toxique qui mène au chaos relationnel.

Prendre conscience de celui-ci permet de poser un état sur ses propres faiblesses, et trouver ainsi les capacités d’en sortir.

N’hésitez pas à prendre contact avec moi afin de vous accompagner pour sortir de ce triangle de Karpman dramatique.

Rédacteur : Stéphane C
Psychopraticien utilisant la sophrologie et les soins énergétiques.
Langon – Bordeaux – Nouvelle Aquitaine
https://stephanec-sophrologue.fr

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