En savoir plus sur les types d’attachement qui nous lient avec les autres.
Comment reconnaître mon type d’attachement ?
Vous ressentez parfois de l'inconfort ou de l'anxiété ? Quelles peuvent en être les raisons et comment s'en détacher ?
Vous vous interrogez, alors voici les grands axes de ce sujet.
Quand se développent les types d’attachement ?
L’enfance est le berceau des différents comportements déployés à l’âge adulte.
En effet lors de sa construction dans son individualité, l’enfant va nécessiter une figure d’attachement afin de se sécuriser au niveau physique et émotionnel, pour combler son besoin d’affection et d’amour.
Selon Boris Cyrulnik, médecin neuropsychiatre, le type d’attachement développé est résultante des facteurs affectifs, psychologiques, sociaux et culturels.
Tout en restant ouvert au fait qu’il est possible de mélanger plusieurs genres d’attachement ou de basculer de type en fonction des évènements déstabilisants de la vie courante.
Quels sont-ils et comment les définir ?
Au nombre de quatre, le premier d’entre eux dit sécure est l’attachement équilibré.
Lorsqu’un enfant reçoit par la disponibilité aimante de ses figures d’attachement, une quantité suffisante de sécurité et d’amour, il développe une image sereine de lui-même et du monde extérieur.
Il prend confiance en ses possibilités et aura à disposition des bases stables pour aborder la vie de façon sereine et accueillante, appréciant autant sa solitude que d’être en relation, et abordant la communication de façon apaisée et saine.
Comment vont impacter des apprentissages moins sécurisant ?
Lorsque l’enfant aura ressenti un manque d’amour ou de sécurité, il aura alors tendance à développer des types d’attachement insecure et donc vécus de façon plus anxiogène.
L’attachement anxieux nait d’un ressenti de manque affectif ou de blessure d’abandon.
Il va amener l’adulte en couple à éviter les périodes de séparation, et créer en lui un besoin d’intimité émotionnel et physique important avec l’autre.
Son conjoint est positionné au sommet de ses préoccupations, une vision pyramidale de sa vie relationnelle, quitte à s’oublier soi-même.
Il engage inconsciemment des stratégies de contrôle pour préserver au maximum son couple et le risque de perdre son conjoint.
Quelles sont les deux dernières ?
L’attachement évitant nait quand à lui d’une blessure de rejet ou d’une position ou l’enfant ne pouvait ni exprimer ni ressentir ses émotions de façon sereine dans le cadre familial.
Son milieu évolutif étant instable quand à l’accueil de ses besoins, le faisant passer du réconfort à la peur de la réaction familiale.
Il se construit alors avec la capacité de se mettre à distance, tant physiquement avec les autres, mais aussi émotionnellement avec lui-même.
Se disant indépendant il protège son autonomie, se préservant émotionnellement, car il se connait peu intérieurement, et va ainsi porter des masques sociétaux pour ne pas être pris en défaut.
Les situations sensibles, les sujets de discorde, les ressentis, sont tus ou mis à distance, d’où son caractère fuyant.
Il a une vision relationnelle horizontale ou toute relation ou presque est au même niveau (contrairement à la vision pyramidale).
Enfin le dernier type d’attachement et sans doute le plus complexe est l’attachement désorganisé.
En effet il est un mélange des deux comportements précédents.
Qu’en résulte t’il dans la vie affective ?
Ces différents types d’attachement peuvent revêtir une transmission transgénérationnelle, c’est à dire que l’un des deux parents est lui-même porteur de cette blessure.
Nous pouvons imaginer un adulte au type d’attachement anxieux accompagné d’un adulte au comportement évitant, et vous avez le résultat lors de désaccord d’un modèle « fuis-moi je te suis » et « suis-moi je te fuis ».
Vous l’aurez compris la plupart d’entre nous sommes porteurs de ces comportements qui pèsent dans notre vie de tous les jours.
Nous sommes limités par nos blessures, nos croyances et nos loyautés.
Soumis à des mécanismes de protection défaillants dont nous n’avons pas conscience, ils prennent source d’un manque d’estime de Soi, d’Amour de Soi.
En prendre conscience c’est déjà faire un pas vers l’apaisement et l’équilibre.
Si vous désirez en parler ou rééquilibrer ce qui vous semble problématique dans votre cas, n’hésitez pas à prendre rendez-vous.
Si quelque chose vous perturbe intimement, il est probable que vous ayez vous-même une blessure non conscientisée (je ne parle pas de comportements inacceptables d’un côté ou de l’autre).
C’est ce qu’on appelle l’effet miroir.
Rédacteur : Stéphane C
Psychopraticien utilisant la sophrologie et les soins énergétiques.
Langon – Bazas – Marmande – Gironde
https://stephanec-sophrologue.fr
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